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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 13:10

Samedi 4 Octobre,

                Alors qu’on avait prévu d’aller visiter le jardin botanique d’Edimbourg, le temps gris et pluvieux nous dissuade de quitter notre petite chambre. Mais pourtant, notre conscience nous dit qu’il n’est pas bon de rester enfermer toute une journée, alors nous sortons et prenons le bus direction : the National Gallery. Gireg se fait la remarque que pour aller jusqu’au centre ville c’est long en bus, quand même. En effet, ½ heure de bus, plus le temps d’attente à chaque fois. Je m’en rends bien compte, c’est le trajet que je fais tous les jours, pour aller donner des CV et visiter tout les jours un petit peu plus de cette grande ville. Je commence à m’y repérer d’ailleurs. On se rend compte aussi qu’on n’a jamais passé autant de temps dans les transports que cette année. Bien que notre visite du musée ait été écourtée par une certaine chieuse (moi-même) fatiguée, et toute molle (je n’arrivais plus à me tenir debout, il faisait trop chaud la dedans !), on a vu le premier étage du musée. On y connait rien aux tableaux mais on en a trouvé certains à notre goût, c’était plutôt agréable comme sortie. Et puis on est rentré. Presque plus de temps de trajet que de visite mais faut dire qu’avec une Guigui et ses ragnagnagnas, ça n’aide pas ! Le dimanche était plus réussi.

Dimanche 5 Octobre,

                Le soleil étant revenu, et avec lui notre gaité (c’est fou, ce qu’il nous influence !), on part à la découverte de LA plage d’Edimbourg : Portobello. On ne s’attend pas à quelque chose de fabuleux, mais la mer, c’est toujours bien. Après avoir fait quelques détours dans le centre ville, à cause des travaux (le GPS y a mis du sien aussi), nous arrivons dans un quartier assez retiré de la ville et plutôt froid. Nous marchons jusqu’à la plage et découvrons une vaste plage (de la taille des Rosaires à peu près), surmontée de deux ou trois petits casinos (ils sont adeptes des jeux d’argent ici, apparemment). Les habitations du bord de mer ne sont pas très élégantes, contrairement à ce qu’on peut imaginer. Personne ne se baigne à part les chiens que leurs maitres font courir après des balles qu’ils ramassent ensuite à l’air d’une main en plastique (tous les gens qui promène leur chien ont ce truc). Mais quand même, qu’est-ce que ça nous a fait du bien de marcher le long de la mer, avec le son des vagues qui nous accompagnait et l’odeur du sable mouillé. Voilà un autre endroit (avec Arthurs’seat) où venir se ressourcer. On est rentré tranquillement à la voiture et on est reparti direction ASDA (la grande surface) pour faire quelques courses avant de rentrer à l’appart.

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 12:10

Vendredi 3 octobre,

Aujourd’hui, je décide de m’inscrire dans une boîte d’intérim spécialisée dans la restauration, que Jon m’avait indiqué. En prenant le Bus 34, je me retrouve directement devant le lieu recherché. La secrétaire de cette agence me demande mon CV puis me dit que l’on s’inscrit ici pour des boulots courts. Ca peut être un bon début, me dis-je. Puis elle me tend un papier récapitulant toute la paperasse que je dois lui apporter pour pouvoir m’inscrire. La liste comprend : un CV (ça, ça va), une carte d’identité, (et là ça se complique :) deux lettres manuscrites rédigées par des employeurs, un relevé de compte et (la cerise sur le gâteau :) un long pantalon noir classe, une chemise blanche et des chaussures noires habillées.

Pour ce qui est des lettres d’employeurs, j’ai contacté Jon par mail pour lui demander, une fois de plus, conseil. Il m’a dit que tout le monde les rédige soit même, « ce n’est que de la paperasse ». Alors j’essaye de me rédiger une lettre en anglais avec des beaux compliments mais je prends peur, je ne veux pas mentir, je ne veux pas paraître fausse… Alors je décide d’écrire à Valéry de la crêperie de Saint Brieuc et à ma prof d’anglais (Jon m’a dit que ça marchait, une lettre de prof) de Tréguier (mais je suis encore en train de chercher son adresse) pour les convaincre de m’écrire une lettre. On verra ce que ça donne.

Pour ce qui est du relevé de compte, encore un autre problème de paperasse ; on a déjà essayé d’ouvrir un compte à la Royal Bank of Scotland au campus de Gireg, mais on nous demande un justificatif de logement et le bail ne leur suffit pas. Alors pour Gireg ce n’est pas compliqué : il lui faut un papier à demander à la réception du campus. Mais pour moi… je n’ai pas encore de travail, on n’est en collocation donc, sur aucun papier (note de gaz, d’électricité…) n’est écrit mon nom. Je demande alors à David, le proprio de m’écrire une lettre, en espérant que ça leur aille à la banque. Mais le problème, c’est qu’en ce qui concerne David, il ne fait rien de ce qu’il nous dit dans les temps : on attend toujours (depuis 3semaines) qu’il vienne refaire les joints pourris de la douche, par exemple (parce qu’on n’a pas le droit de le faire nous même). Et ce matin (jeudi 9 octobre), alors qu’il m’avait dit depuis 3jours qu’il m’apporterait la lettre aujourd’hui, il me dit qu’il me la donnera samedi parce qu’il ne l’a pas imprimée… RRRRR. Je n’ai pas vraiment confiance en lui on va dire.

Et pour ce qui est des habits de travail, par contre là, j’ai été enchantée. Je suis allée par hasard en grande surface pour voir le choix proposé dans le rayon vêtements et … j’ai tout trouvé à bas prix ! Un pantalon, tout simple, noir (beurk… mais on s’y fait vite, malheureusement !), classe : 5 pounds. Et deux chemises blanches : 5 pounds et des chaussures montantes noires à talons, avec de la doudoune à l’intérieur : 15 pounds. J’ai l’air d’une hôtesse de l’air, habillée comme ça : ça m’amuse ! Moi qui pensais me ruiner en achetant mes habits de travail, je suis contente. J’en profite alors pour m’acheter une bonne veste cintrée et coupe-vent et un pantalon passe-partout. Et me voilà relookée ! Je suis à double facettes maintenant : un côté « hippies » (ce n’est pas moi qui l’ai dit) et un côté madame qui cherche du travail. Ou : un côté française et un côté écossaise ! hihi, ça me plait.

Ce vendredi, j’en profite aussi pour m’inscrire à la bibliothèque française (10 pounds pour un an) et emprunte immédiatement « On connait la chanson », que je voulais revoir depuis un bout de temps. Dans le rayon enfant, je trouve aussi un de mes livres d’enfance que mon Papa me lisait, assis au pied de mon lit : « Les histoires de Petit-Ours ». hihi, ça fait du bien. Il y a de quoi se ressourcer dans cette petite bibliothèque. En plus le documentaliste est très gentil et me donne au passage de nouveaux conseils pour ma recherche d’emploi. C’est lui qui me fait réaliser que je cherche du travail alors que je n’ai que 18 ans. Je me sentais plus vieille que ça, du fait de jouer l’indépendante, comme ça ! Ca me fait bizarre d’y penser. Mais ça m’encourage quand le documentaliste me dit que c’est courageux (comme plusieurs me l’ont déjà dit…). J’ai emprunté aussi « Les Valseuses », film culte que mon Papa s’étonne de ne pas encore m’avoir fait voir et que Marie, ma conseillère cinéphile, m’a déjà indiqué. Gireg fait la remarque, au passage, « Mais, c’est un film porno ! » (spécialiste en la matière ! Vous vous en doutiez !)(petite vengeance… !).

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 12:09

Jeudi 2 octobre,

Je suis toujours à la recherche de boulot et pour m’aider (sur les conseils de Maman), je vais au consulat de France pour chercher des informations au sujet d’ANPE anglaise par exemple. Après quelques minutes de marche à partir de Princes Street, j’arrive au consulat, où l’on parle français biensûr. Là-bas, de charmantes peaux de vaches m’accueillent le nez dans leur ordi, elles n’ont pas l’air très apte à m’aider. Tout de même, une autre dame arrive et m’imprime 5pages de leur site internet (qui ne m’ont servies à rien). Pas très encourageant, cette aide. La dernière dame, un peu plus intéressée que les autres, me signale au passage que, trouver du travail dans la restauration n’est pas difficile parce qu’il y a un grand roulement d’employés et que, à cette période (après l’été et avant Noël), les employeurs cherchent de nouveaux employés. Sa réflexion m’attriste encore plus du fait que je n’ai pas encore trouvé, alors que j’ai déjà donné une vingtaine de CV. Mais avant de partir du consulat, dépitée, un jeune homme (environ la trentaine) me propose de m’aider, ayant pitié de moi face aux vieilles biques, et me montre sur mon plan où se trouve le « jobcentre », équivalent de l’ANPE. Il me propose même de me donner rendez-vous en ville pour plus de conseils, après qu’il ait fini de remplir ses papiers pour son passeport. Je sors donc du consulat, plus rassurée, et attend en ville que Jon m’appelle.

Jon est en fait Français d’origine Ecossaise et vit au Royaume-Uni depuis 4ans. Il est prof de Français remplaçant et vit, cette année, sur la côte ouest de l’Ecosse, près de Glasgow. Il a eu lui-même beaucoup de mal à trouver du travail à son arrivée au RU. On se retrouve donc au centre ville et là, il continue de me donner des conseils, m’indique plusieurs boites d’intérim mais aussi le cinéma d’Arts&Essai, un théâtre, la bibliothèque de l’institut français et m’explique un peu les rôles des différents quartiers d’Edimbourg. Il m’explique aussi que mon « look hippies » (grâce auquel il m’identifie comme bachelière littéraire, ça m’a marqué !) ne passera pas ici, pour être employé et me précise aussi, qu’il faut avoir l’air hautain lorsqu’on se présente à un employeur. Ils sont bizarre ces Ecossais.

Après ces remarques et astuces, je rentre toute guillerette à l’appart, contente d’avoir enfin rencontré quelqu’un, même si je n’ai pas parlé anglais avec lui.

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 23:19

Lundi 15 septembre :

3ème lundi de septembre férié en Grande Bretagne, une bonne journée pour ne rien faire.

 

Mardi 16 septembre :

La rentrée, ça y est c’est parti pour les cours, on prend le bus pour aller au campus, je ne comprends rien au horaires donc je poireaute 10 minutes avant qu’il arrive et arrive bien en avance pour aller chercher les autres français, pas envie de me paumer seul comme un con dans ce grand campus que je ne connais pas.

Première heure de cours, le mec nous explique qu’en fait le cours est décalé dans l’après midi, qu’un mail avait été envoyé sur le site (ouais genre j’en ai quelque chose à faire de leur site), il nous explique que vu qu’on est trop les salles sont changées, on abandonne donc une salle pourrie pour un superbe amphi, on ne va pas se plaindre (on est 115 et les salles ne peuvent accueillir que 94 personnes).

On repart donc quelques minutes plus tard pour se poser à la cafèt, je remarque ainsi que les étudiants bouffent n’importe quoi n’importe quand, ensuite vient l’heure du cours appelé très sobrement « Mech Eng Sci 7 », autant dire qu’on ne sait pas où on va, on découvre ainsi l’amphi dans lequel on va passer beaucoup de temps, y’a pas à dire il y a du fric dans ce campus (2 projecteurs, plein de tableaux, le tout gérer par informatique, la totale quoi).

Le cours s’avère être finalement de la mécanique vibratoire pour une partie et de la résistance des matériaux pour l’autre, comme leurs noms l’indiquent, c’est particulièrement naze et j’avais eu la chance de déjà le remarqué à Lorient l’année passée.

2h de cours d’affilé, c’est apparemment très dur, c’est pour ça que notre prof nous offre généreusement 20 minutes de pause, sachant qu’on a commencé en retard la première heure se résume à 30 minutes, beaucoup d’écossais en profite donc pour aller acheter des boissons énergétiques et oui il est 11h et ça fait déjà 1h qu’on est en cours, faut pas risquer l’hypoglycémie.

On reprend donc le cours, qui se résume à un PowerPoint, de la mécanique purement théorique, ça va donner…

Midi, tout le monde va manger des paninis et des pizzas qui sont presque les seuls repas disponibles, je décide donc que cet année je ne mangerai pas le midi là bas (presque 5 euros la pizza ça fait cher à la fin, puis faut voir ce que c’est…).

Le repas imaginaire fini, on va pour notre dernière heure de cours (ce qui fait donc 3h de cours si vous avez bien suivi), « Mech Eng Sci 9 » nous attend donc, toujours aussi inspirés pour leur nom de cours, un cours de mécanique des fluides et de thermodynamique, ça tombe bien c’est ce qu’on fait depuis 2 ans déjà, la différence et que leur façon de faire cours est franchement pitoyable, enfin nous verrons par la suite.

14h la journée est finie, chacun rentre chez soi vaquer à ses occupations.

 

Mercredi 17 septembre :

9h les cours commencent, de la thermodynamique cette fois, dans une salle toute nulle, le mec s’efforce à donner pleins d’exemples plus bêtes les uns que les autres pour une notion de base, je m’inquiète pour le niveau de la classe.

10h, 2h de pause, j’en profite pour aller me promener dans le campus, c’est dans l’ensemble sympa même s’il pleut et que ce n’est pas le top pour se balader dans l’herbe, je découvre aussi un petit cimetière juste à coté du campus.

12h, notre dernière heure de cours, « Bus, Safety, Sustain » ou l’art de gagner beaucoup d’argent, un cours d’économie où on nous parle de comment gérer une entreprise, c’est cool, sauf que pour eux une entreprise que ne fait pas 1 million de bénéfice n’est pas une entreprise, dommage ce n’est pas ma vision de l’entreprise.

13h journée déjà finie.

 

Jeudi 18 septembre :

La journée commence à 11H, ça laisse le temps de se réveiller tranquillement.

Je commence doucement avec un cours de « Manufacture » où un prof à l’accent asiatique nous explique le monde magique des machines permettant de faire des pièces de métal, intérêt limité à mon gout.

Ensuite pause déjeuner, du vrai temps perdu à mon avis, puis vient le cours de résistance des matériaux, deux heures de suite, ça sent le bourrage intellectuel ça, le prof nous rassure, ce n’est que pour cette semaine, ensuite on fera mumuse sur des ordis seulement 1h toute les deux semaines, j’ai presque eu peur de devoir bosser, j’en conclu donc que certains jeudi je n’aurai qu’une heure de cours.

 

Vendredi 19 septembre :

10h, thermodynamique , mal prévenu du changement de salle je me plante donc, heureusement je ne suis pas le seul et communique donc un peu avec des écossais étant aussi paumé, on se retrouve finalement dans l’amphi habituel.

2h de pause, ce qui est bête dans le fait de ne pas habiter sur le campus c’est que tu es obligé de subir les pauses comme du temps perdu.

13h, dernière heure, on améliore notre capacité à gagner beaucoup d’argent, ça me dépasse un peu, le mec parle vite, et puis on a des polys même pas besoin de copier, dur de rester concentré.

14h, youpi c’est enfin le week end, 10h de cours dans la semaine c’est dur mine de rien, enfin 10, les heures ressemblent plus à 40 minutes que 60.

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 11:35
Samedi 20 septembre :

   Vendredi soir on décide que "ce week-end, on sort à la campagne !" Youhou ! Donc samedi matin, on jette un coup d'oeil sur internet pour trouver un coin sympa à voir, on enregistre l'endroit voulu sur le GPS et on est parti .... Parti pour rien du tout ! En fait on se retrouve dans une petite ville sans intérêt à la mer mais bordée d'usine. Sortie ratée ! On attendra de rentrer en France et d'acheter un guide du routard pour visiter l'Ecosse !

Dimanche 21 :

   Par contre notre dimanche fut très réussi : on est resté à Edimbourg ! Mais pas n'importe où à Edimbourg : à Holyrood park ! C'est LE grand parc de la ville, surmonté d'une colline en haut de laquelle on voit à 360° : c'est Arthur's Seat ! De tout là haut, le chateau gigantesque parait minuscule.
   Avec ça, on a eu un temps superbe (du brouillard mais ça on ne pense pas pouvoir l'éviter ici) !
   Je m'attendais à un parc avec des arbres mais en fait ce ne sont que 3 collines. Mais quelles collines !! Des belles collines vertes et rouges de bruyères comme on en a vu sur notre route d'arrivée. On se dit qu'on ira camper là haut l'été prochain, en juin. Qui sait, il fera peut-être assez beau et chaud ! Voir un couché ou levé de soleil de là-haut doit être magnifique! Vous serez avec nous au rendez-vous, en juin ?
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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 11:04
Depuis que Gireg a fait sa rentrée :

    Alors voilà, depuis une semaine, on fait les choses à part, c'est le début ! A partir du 16 septembre, j'ai commencé à sortir toute seule en ville, ça fait bizarre mais ça me fait prendre sur moi aussi : il faut affronter l'étranger comme une grande. En fait j'ai mis beaucoup de temps à me décider à l'affronter. Ce n'est que le lundi 22 que j'ai réellement commencé à chercher du travail, c'est-à-dire à entrer dans des restaurants et déposer mes CV. Finalement, ce n'était pas compliqué : une phrase à dire "I'm looking for a job from October" et on me demande mon CV et voilà !! C'est tout ! Il n'y a vraiment pas de quoi s'en faire ! Mais ... après avoir donné 7 CV, je rentre à l'appart et ... : un coup de téléphone !! Déjà un employeur ! Et je ne comprend rien de ce qu'il me dit ! Il n'est pas écossais mais plutôt africain ou indien, je ne sais pas, mais en tout cas l'accent rend la compréhension plus difficile qu'un simple accent écossais bien barbard et appuyé (comme le breton un peu). Je ne comprends donc pas de quel restaurant il s'agit (ça me tracasse) mais j'ai quand même compris qu'il doit me rappeler le lendemain pour me donner un rendez-vous pour une ou deux journées d'essai. J'ai comme la mauvaise impression qu'il ne veut pas me faire de contract. Je me disais "de toute façon j'accepte le premier emploi qu'on me donne, je ne veux pas être à la rue !" mais finalement il va y avoir un obstacle : le contract.
    Dans les restaurants auxquels j'ai donné des CV, il y avait un restaurant français, avec des employés français, donc on a parlé français ! :( et en plus ce restaurant avait l'air de chercher des employés : si ça se trouve je vais parler français toute l'année! J'ai quand même l'espoir que mon futur travail me fera rencontrer des gens avec qui je pourrai parler anglais.
    Ce petit tour de recherche d'emploi m'a permis aussi de découvrir des coins sympas de la vieille ville et des adresses intéressantes ! Désolé je n'avais pas l'appareil photo. C'est assez ipressionnant de passer dans une de ces petites rues et d'avoir le chateau et sa falaise en perspective entre les batiments. Une bonne partie de la vieille ville reste plus ou moins au pied du chateau, alors il parait gigantesque de là.
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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 21:18
Vendredi 12 septembre :
Une grande journée pour nous, on à enfin pris le bus, et pour la première fois de ma vie j'ai une carte de bus, une centaine d'euros pour 2 personnes et pour un mois ça fait mal quand même.
On peut donc enfin voyager illimité en bus, la classe, et beaucoup de bus sont à étage, ça change de ceux de saint brieuc.
Une fois le premier objectif de notre sortie atteint nous partons à la recherche de laine, car même dans une grande ville, pas facile de trouver de la laine (vive internet sur ce coup).
Cela nous donne l'occasion de visiter la vielle ville qui est quand même jolie, ce qui tranche avec la laideur du quartier où l'on vit.
La journée se fini en préparation du déménagement du lendemain, le proprio vient faire visiter l'appartement à un mec, sympa il nous prévenu 15min avant, ça fait toujours plaisir, il fait aussi la rencontre des rats, j'ai cru qu'il allait se faire dessus tellement il avait peur, aucun doute, il est bel et bien gay.

Samedi 13 septembre :

Et voila le déménagement commence, on revide notre bordel dans la 205 et on nettoye l'appart qui est très sale, on se dit que les Ecossais sont pas des gens maniaques vu la poussière et la saleté qu'ils nous ont laissé quand on à emmenager.
Midi, le proprio arrive, toujours aussi speed, il parle tout le temps, on lui donne le loyer du premier mois (encore une grosse liasse de billet, j'ai l'impression d'être un riche) et on récupère les clés, apparement un de nos coloc nous attend pour nous présenter l'appart et le quartier, lui n'a pas le temps, toujours occupé.
45 minutes plus tard nous voilà enfin devant notre nouvel appart, on frappe (pas envie de s'imposer direct), pas de réaction donc on ouvre, il y a bien quelqu'un dans l'appart, il n'a juste pas eu le courage de lever son cul de son PC pour nous ouvrir.
On découvre le bordel qu'est l'appart et la bête qui en est la cause, le gars nous dit qu'il est trop occupé cet aprem pour nous faire une rapide visite, sympa le gars, surtout quand on se rendra compte que c'est pour rester toute la journée devant son PC (il pris quand même le temps pour s'excuser du bordel dans la cuisine, le reste ne le dérangeait apparemment pas).
On va donc découvrir notre chambre, là c'est sur, les Ecossais sont crades, le gars n'a même pas pris la peine de passer le balai avant de partir et apparemment, il aimait vivre dans la crasse, on commence donc déjà le ménage.
Coup de blues, un appart crade avec un coloc geek, crade et connard, ou comment bien foirer une coloc en 5min.
On ammenage petit à petit la chambre et elle commence à prendre un aspect sympa (quelle bonne idée on à eu d'ammener quelques outils car eux ne connaissent pas les tournevis, enfin j'ai l'impression).
Hors de question de faire de la cuisine dans un tel dépotoire, on nettoie la cuisine, comme la chambre, je suis choqué qu'on puisse être sale à ce point et regrette la bonne vieille coloc avec un certain maniaque.
Cuisine vivable (ouais propre serait un grand mot, il reste encore du ménage à faire, un léger espoir nous fait dire que le geek le fera), on part faire les courses, on n'a toujours pas vu de grandes surfaces comme on les connait, on ne tombe que sur des lidl etc...
Une fois les courses finies et rangées on reste dans notre chambre, on croise les deux autres coloc qui prennent à peine le temps de dire bonjour.
Ca commence mal, heureusement on à acheter plein de crasse à manger pour remonter le moral.
Vu l'état de la salle de bain on exclue la douche de notre programme.

Dimanche 14 septembre :

La journée commence calmement, le geek dort tard ce qui nous épargne sa musique pendant le petit déjeuner.
Programme de la journée, aller voir Justine, une amie à Guillemette à qui on à emporté un sac de vaisselle pour sa chambre au campus et par la même occasion découvrir le bus que je vais prendre pour aller en cours.
Mais avant ça nettoyons la salle de bain, travail long et périlleux mais nécessaire, jamais je ne serai lavé dans cette crasse, Guillemette fait remarqué à geek qu'un salle de bain propre c'est pas mal aussi (elle en profite pour lui demander son prénom : Stuart, mouahaha quel nom à la con).
Une fois le repas avalé nous voici dans le bus en direction du campus, 5min de trajet, je n'aurai jamais été aussi près de mon bahut, on reste 2h à discuter avec Justine et son amie et puis retour à l'appart.
Pendant le repas du soir on à eu la joie de discuter avec les deux autres coloc, deux espagnol qui partent à la fin du mois, la crasse c'est sur que c'est pas eux et vu leur réaction quand on à dit qu'on restait un an, geek doit être vraiment dur à vivre (je prie pour qu'il se barre aussi), le mec à quelques notions de français et on échange quelques banalités, ils s'appellent Michel et Maria Dolorès, dommage qu'ils partent ils paraissent sympa, je pense qu'ils avaient peur le premier jour qu'on soient aussi sales que les autres.
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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 18:57
Dimanche 7 septembre :
Les émotions fortes du samedi nous ayant épuisé, journée de flaimardise dans l'appart.
De toute façon il ne fait pas beau (ça je risque de le dire souvent) et les magasins sont fermés.
Ce qui fait que j'ai le temps d'admirer le talent de bricoleur de nos proprio, une franche rigolade en tout cas, heureusement que la moitié de l'appart est du IKEA, dés que c'en est plus c'est moche.


Lundi 8 septembre :

L'appart c'est bien mais on a fait le tour, il est temps d'aller se promener un peu et de découvrir la ville.
On part donc à pied, GPS en poche (ouais on avait pas encore de carte) se promener, premier objectif, l'office de toursime pour trouver une carte, c'est pas tout près, ça tombe bien ça nous permet de traverser une partie de la ville.
La première chose qui choc c'est le fait que tout le centre soit en travaux, les routes, les batiments, ce qui ne rends vraiment pas les grandes rues acceuillantes.
Sur la fin de notre trajet, un miracle, on trouve enfin une partie de la ville qui n'est pas moche, il s'agit du West Princes Street Gardens qui donne directement sur le chateau (les architectes de l'époques étaient plus doués que ceux de maintenant).
Sur le retour on arrive même à trouver l'office de tourisme que l'on avait fini par croire perdu et une fois la carte de la ville en poche on rentre tranquillement à l'appart.
Fin du premier vrai contact avec la faune locale.


Mardi 9 septembre :

Un grand jour, en effet je dois aller découvrir mon campus pour aller confirmer mon inscription (je l'ai déjà fait 3 fois déjà mais bon), après une "rapide" traversée de la ville (45 minutes) nous voila arrivé au campus, la première chose qui saute aux yeux c'est qu'en fait chez eux une université est une vrai ville, très grand et très vert, un endroit assez agréable pour étudier, ça change du tout béton français.
Bien sur c'est grand et bien sur il n'y a pas beaucoup de panneaux, on se perd un peu puis Guillemette me convainc d'aller demander à l'acceuil.
Une fois le chemin demandé et la réponse totalement incomprise, on repart à l'aveuglette vers le batiment souhaité, on fini par y arrivé, on me parque d'emblée dans la salle des étrangers (en fait quasiment que des français), je remarque ainsi que quand on à l'air perdu la bas ils comprennent qu'on est français, pratique.
Je pensais retrouver les personnes de ma promo dans la salle, hors aucun d'eux, je me demande donc si je suis bien dans la bonne salle, trop tard le mec commence à parler, evidemment il parle vite et je ne comprends presque rien, enfin suffisemment pour savoir quel dossier aller prendre, bien que je ne sache toujours pas si je suis au bon endroit.
Mes amis finissent par arrivé, ouf je ne me suis apparemment pas planter, le mec continue de parler, j'essaye de choper quelques mots et comprend vite qu'il nous prend plus ou moins pour des débiles vu les détails qu'il nous donne (impression confirmé quand je remarque que la salle pour les écossais s'est vidée 15 minutes avant nous).
Première étape de l'insciption faite, et oui bien sur il y a trois étapes pour s'inscrire, chacune un jour différent.
Petite visite du campus, une vraie ville avec tout pour que les étudiants n'aient pas besoin de sortir (superette, banque, bibliotheque, restaurant etc) et puis on va voir à quoi ressemble les chambres en campus, des grand couloirs avec plein de chambres et des cuisines toutes les 4 chambres, pas vraiment ce que j'imaginais, petites chambres mais suffisantes pour une personne, de toute façon impossible d'être à deux dedans, pas de regrets à avoir.


Mercredi 10 septembre :
Retour à l'université pour la deuxième partie de l'insciption, pas envie de me perdre tout seul, je vais donc chercher mes amis avant d'y aller, bonne initiative, on se perd donc à plusieurs.
15 minutes de déambulations plus tard on arrive donc à la salle prévue pour faire nos inscriptions "online" et bien sur il me manque un maudit numéro pour le faire, heureusement une personne m'aide à le retrouver (je me voyais mal revenir le lendemain).
On remplis donc tous des informations (en fait la moitié est déjà pré-remplie).
Deuxième étape terminée, la troisième personne ne sait ce que c'est, personne ne nous à rien dit (youpi).


Jeudi 11 septembre :
Journée calme, rien de spécial à faire, on part donc se balader en ville.
Edimbourg à pied, c'est grand mine de rien, je m'amuse à remarquer que beaucoup d'Ecossais on l'air bizarre (beaucoup sont moches mais pas que) et que beaucoup sont gros également.
Je persiste à trouver la ville relativement déprimante, en plus ça pue la pollution.
J'ai hate au déménagement.

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 18:11
Lundi 8 :

     On a enfin découvert la beauté d'Edimbourg ! En fait, on a découvert le coeur du centre ville tout simplement ! L'appart provisoire est situé au nord-est du centre, après un quart d'heure de marche (parce qu'on a pas encore pris l'initiative de se renseigner sur les lignes de bus) on arrive dans une grande rue, avec des grands trottoirs, des gens qui marchent vite avec des sacs de professionels du shopping, des grands magasins : ça c'est le premier aperçu. Mais ensuite, quand on avance un peu, on voit le grand parc au pied de la falaise et en haut de laquelle se tient LE chateau ! Mais c'est plus agréable de regarder les photos, qui seront bientôt sur le site. Et ce jolie paysage accompagné, biensur, des mélodies enjouées de joueurs de cornemuse. (Et c'est là que je me dis que, si j'avais ma harpe, moi aussi je pourrai entrer dans le décor ! Mais non ... et j'aurai l'air bête avec mon accent français*)
     Le paysage derrière la falaise a l'air intéressant ! D'en bas, on voit des belles maisons à colombages. Mais ça, c'est pour ue autre fois ! Ca fatigue l'air de la ville.

* En parlant d'accent : on a eu notre première confrontation avec l'accent écossais. On était pas aidé non plus parce que c'était un soulard mais on a au moins compris que le mouton de Gireg était "lovely" ! hihi. Sinon, dans la rue on se demande des fois si ce que l'on entend est de l'Ecossais ou autre chose : c'est une ville très cosmopolite.

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 19:44
Jeudi 4 septembre :
Les aux revoirs sont faits, les bagages prêts, il ne nous reste plus qu'a partir fièrement à la conquète de ce pays barbare qu'est l'Ecosse, en fait j'ai plutôt la trouille mais il est trop tard pour faire demi tour, et puis c'est quand même la classe de se barrer à l'étranger.
Donc nous voila parti à bord de la 205 pleine à craquer direction verneuil-sur-avre (Eure) notre première étape chez le frère à Guillemette, on à le temps, un GPS, on est toujours en France, rien de très dangeureux.
Après 4h de route, mangé, dodo, et la journée se finie/

Vendredi 5 septembre :

Le vrai départ, ça y est on va se casser de France, il est 7h et on part direction Calais, ça roule bien et on arrive à Calais deux bonnes heures en avance, ça tombe bien on a faim.
14h10, heure supposée du départ, on attend gentillement dans la voiture entouré d'anglais de partout ça me fou un peu plus les boules.
14h40, ça y est on va ranger la voiture dans le bateau, ON A ROULE DANS UN BATEAU.
Il n'y a pas grand monde mais ce n'est pas un gros bateau non plus, comme pour nous donner envie de partir il pleut, moi qui voulait rester sur le pont ben c'est foutu, à l'intérieur les seules distractions sont du cyclisme à la TV et les messages explicant les procédures en cas de naufrage, pas d'iceberg en vue je crois qu'on peut dormir tranquillement.
15h, la magie du décalage horaire vient de faire effet, on vient de gagner 1h de vacances, mais le plus important est que l'on va devoir affronter les routes anglaises, la technique, suivre une voiture anglaise, au moins tu ne fais pas de grosse connerie, ensuite sur l'autoroute ça va mieux et puis on s'habitue vite.
On prend d'abord la direction de Londres, il pleut toujours un peu, arrivé à Londres on assiste à notre premier embouteillage anglais (à prendre le périph londoniens il ne fallait pas s'attendre à mieux), ce qui me laisse le temps de remarquer qu'on à franchement l'air bête avec notre 205, tout le monde à de belles voitures (ils adorent les focus et les passat), une ou deux heures plus tard on s'en est enfin sortit et c'est la pluie qui se décide à nous embêter, un vrai déluge qui nous oblige à nous arrêter à une aire de repos bondée, choc des cultures, chez eux une aire de repos n'est digne de ce nom que si c'est un centre commercial (burger king, superette, machine à sous, hotel, resto route, toilette pour 50 personnes simultanée, salle de jeux videos), on choisi donc de retourner à notre voiture, évidemment on y arrive completement trempés. Un petit repas est on est repartis, le soleil déjà couché, mais la fatigue vient vite et on s'arrête dormir.

Samedi 6 septembre :
Dormir à la place conducteur d'une 205 c'est pas mon idée du luxe mais toujours mieux que 60€ la nuit dans un de leur hotel, on repart donc tôt sur la route, la pluie nous fait la joie de recommencer avec nous, fini les grandes villes et la circulation, maintenant on roule bien et arrivé dans le nord de l'Angleterre le paysage y devient enfin beau puis vient l'Ecosse et ses moutons partout, parfaitement l'idée que je me fais de l'Ecosse, je commence enfin à ne plus detester toute la Grande Bretagne, je ne déteste plus que l'Angleterre maintenant.
On se rapproche de plus en plus d'Edimbourg et le paysage reste toujours aussi beau, je m'attends à une jolie ville comme celles que l'on à croisée.
Et puis on arrive enfin à Edimbourg et nos rêves s'envolent, c'est moche, enfin ce n'est que la banlieue pour le moment, on arrive vite à l'appartement que le propriétaire nous avait mentionné, vue sur un batiment désafecté, la grande classe, le propiétaire arrive vite et les emmerdes commencent, enfin moi je comprends pas grand chose donc ça va mais en résumé le gars se mélange complétement, au début il pensait qu'on était qu'un, ensuite il nous dit que le fait que Guillemette travail pose problème pour les taxes (je lui répète plusieurs fois qu'on en avait parlé dans les mails et qu'il n'y avait pas problème mais il ne comprend pas) de toute façon l'appart est encore en travaux, il nous envoie donc visité un autre appart disponible que le 13 septembre, là on comprend qu'en fait ce boulet s'était planté d'appart et que c'était de celui ci qu'il nous parlait, sauf que l'étudiante espagnole qui partait le 6 est un écossais qui part le 13, on se met d'accord pour cet appart, moins moche que l'autre et quartier plus sympa, c'est pas le paradis non plus.
Rendez vous à 4h45 pour voir l'appart qu'on doit occuper la première semaine (chouette je me voyais mal dormir une semaine dans la 205), je bénis le fait d'avoir un GPS et on se rend à l'appartement en question, 3h à tuer, on va donc se promerner et faire quelques courses, apprécie les fautes de goûts en matière d'urbanisme (les photos viendrons vite) et on remarque un Lidl, sauvé on ne va pas se ruiner tout de suite, en fait si on considère que Lidl est un magasin pour "pauvres" ben les pauvres d'Edimbourg sont riches, c'est con on est pas riches et à environ 2€ le jus d'orange Lidl on se dit que l'on va devoir changer nos habitudes alimentaires.
4h45 on visite l'appartement qu'on va occuper une semaine, c'est grand et pas moche, je suis enfin content de ne plus être SDF. Après s'être délester de 600 livres (le loyer de la semaine + la caution) on se retrouve enfin seul chez nous le voyage se termine donc ici.

On imaginait les Ecossais virils, les 2 premières personnes qu'on à rencontré (nos proprios) sont apparemment gays et vu leur façon de "totalement rénover" un appartement, sont une sorte de mélange des Queers et des Bricol Girl.
Edimbourg c'est vraiment pas ce qu'on pensait.
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